la communauté de communes du val de Garonne

Présentation

Le marmandais à travers les siècles

Durant l’époque moyenâgeuse, Marmande n’a été qu’un simple point de péage, utilisé pour contrôler la circulation sur la Garonne et symbolisé par une tour, érigée sur un point élevé. Petit à petit un habitat est venu s’agglomérer autour de la tour. Marmande tirerait son nom de mirmande qui signifie à l’époque médiévale, une place forte, une ville fortifiée.
En 1182, Richard Coeur de Lion, duc d’Aquitaine, octroie à Marmande une charte de franchise et lui confère droit de péage sur la Garonne. Cette charte va être la base du développement économique de Marmande pendant le Moyen-Âge. Ancrée dans le duché d’Aquitaine, sous administration anglaise, Marmande s’établit peu à peu en place forte dotée de puissants remparts comptant jusqu’à deux enceintes. Marmande affrontera la guerre contre les Albigeois, la guerre de Cent Ans avant de passer sous administration française en 1442. Les enceintes qui tombent en ruine, seront progressivement démantelées à partir de la fin du XVIIIème siècle. Seuls quelques vestiges subsistent aujourd’hui à Marmande le long du boulevard Richard Coeur de Lion.

Présentation de l’agglomération de commune

La communauté de communes du Marmandais est créée en 1993, et prend sa dénomination actuelle de Val de Garonne Agglomération en 2011.
La communauté de communes regroupe aujourd’hui 43 communes autour de Marmande, au nord-ouest du département du Lot-et-Garonne.
Le bassin de population couvert par la communauté de communes représente approximativement 60 000 habitants, soit le 5ème de la population du département et la deuxième intercommunalité la plus importante du département, derrière Agen.

Découvrir le marmandais

Coté gastronomie

Aujourd’hui Marmande est connu au niveau national pour avoir apporté à la gastronomie française trois choses : la tomate de Marmande, le pruneau d’Agen et le vin de l’appellation « Côte de Marmandais ».

La tomate de Marmande

La légende dit que les graines de la tomate de Marmande ait été ramenées des Antilles par un pauvre paysan de Marmande parti découvrir le monde suite à un immense chagrin d’amour. De retour bien des années plus tard, les graines révélèrent de magnifiques fruits rouges et charnus. Le paysan, une fois la récolte arrivée, fît offrande chaque matin de quelques tomates à la belle. L’histoire raconte que les tomates firent chavirer le cœur de l’amoureuse tant convoitée.
La culture de masse de la tomate dans le marmandais fait son apparition juste après l’épidémie de phylloxera qui décimât les vignes en 1863. Les riches commerçants bordelais voient dans cette culture, une possibilité de s’enrichir en alimentant les Halles de Paris et de Londres en tomates. Aujourd’hui encore, la tomate représente une culture importante dans la région.
Marmande est très attachée à sa tomate, la « Pomme d’amour ». C’est donc tout naturellement que chaque année, Marmande célèbre la tomate. La « fête de la tomate », aujourd’hui rebaptisée « Tomato Fiesta », c’est tout un week-end de festivités consacrées chaque année, fin juillet, à la tomate. La tomate y est célébrée sous toutes ses formes, toutes ses couleurs, toutes ses variétés pour le plaisir de tous. Sur trois journées, c’est une succession de défilés de chars, concours, dégustations, concerts, animations diverses et variées, ateliers où chacun peut voir, apprendre, goûter ou concocter des recettes autour de la tomate. Chaque année des chefs sont invités à animer des ateliers de cuisine ou à départager des concours de recette. C’est l’occasion de découvrir des variétés peu communes, des recettes venues d’ailleurs, ou tout simplement de partager un moment de détente en famille ou entre amis.

Le pruneau d’Agen

C’est au sein de l’abbaye de Clairac que les moines ont greffé le prunier de Damas rapporté des croisades en Orient, sur des pruniers locaux. Le résultat de la greffe donna naissance à la prune Datte encore appelée prune d’Ente. Les moines de l’abbaye de Clairac vont développer la culture de cette variété de prune. Toujours au sein de l’abbaye de Clairac, les moines vont concevoir une méthode de conservation de la prune par le séchage au soleil ; cela donnera le pruneau d’Agen. Le pruneau séché va gagner en notoriété et son utilisation prend de l’ampleur et s’exporte. Le point de départ de la commercialisation des pruneaux de l’abbaye de Clairac étant le port d’Agen, les pruneaux prirent petit à petit le nom de pruneaux d’Agen. La tradition de la fabrication du pruneau d’Agen s’est maintenue dans la région et une ferme-musée du pruneau en retrace l’histoire à Lafitte sur Lot.

Le côte de Marmandais

La culture de la vigne a été incitée par le roi d’Angleterre au Moyen-Âge. Avec la guerre de Cents-Ans, le roi d’Angleterre, duc d’Aquitaine, ne pouvant plus s’approvisionner en Charente pour cause de blocus, à trouvé en Guyenne une région où s’approvisionner régulièrement et facilement. Un ensoleillement favorable et le paysage tout en coteaux de la région ont permis au Côte de Marmandais de se faire une place sur les tables françaises. Le Côte de Marmandais produit un vin tranquille, qui se décline en blanc, rosé et rouge. Depuis 1990, ce vin bénéficie d’une appellation d’origine contrôlée (AOC).
De nombreuses exploitations viticoles proposent aux amateurs des dégustations sur place ainsi que des visites du vignoble.

A la découverte du patrimoine historique

Le touriste de passage peut vouloir découvrir à son rythme notre région. Ou confier son parcours à un raconteur de pays. Ils sont plusieurs dans l’agglomération de communes à faciliter la compréhension des lieux, des gens et de leur histoire. Les plus jeunes pourront se tourner vers les visites en audioguide disponibles pour plusieurs sites de la région.

Marmande

De l’histoire mouvementée de Marmande, il reste peu de monuments historiques d’importance en bon état. Ville à vocation commerçante, nœud de communication sur la Garonne, la ville fût très tôt affranchie du pouvoir féodal et sut se protéger seule derrière ses remparts en cas de besoin.
L’un des plus anciens vestiges du passé sont sans conteste les restes de remparts qui subsistent le long du boulevard Richard Coeur de Lion.
L’église Notre-dame, de style anglo-normand est érigée au XIVème siècle. Elle fait l’objet de plusieurs restaurations au cours des siècles afin de pallier à des accidents majeurs. Son clocher recevra plusieurs fois dans son histoire des impacts de foudre, entraînant d’importants dégâts. En 1672 notamment, le clocher, qui servait de lieu de stockage de la poudre à canon de la ville, explose sous l’impact de la foudre. Entraînant avec lui la flèche, et les voûtes du chœur.
Un cloître, d’architecture renaissance, est venu s’adosser contre l’église Notre Dame au XVIème siècle. Il ne reste aujourd’hui qu’une aile du cloître, qui a été particulièrement touché par les guerres de religion.
En 1950, le jardin du cloître est aménagé pour créer un jardin à la française qui respecte les règles d’or des jardins à la française du XVIIème : harmonie, symétrie, proportions et perspectives. Les dessins des massifs s’inspirent du jardin du château de Langeais.
A quelques pas de là, la galerie d’Art Sacré, largement ouverte sur les jardins du cloitre, propose une exposition d’objets d’art sacré provenant des différents lieux de culte de Marmande et du Marmandais. On peut notamment y admirer un chemin de croix du peintre Rémi Trotereau, d’une exceptionnelle beauté.
Le moulin du Télégraphe est une bâtisse du XVIème siècle, restaurée au XXème, située sur un coteau à Beyssac. Le monument tire son nom de l’ancien relais de télégraphe Chappe installé à proximité. Aujourd’hui, le moulin est le siège d’une exposition sur l’apiculture.

Tonneins

Tonneins, aussi appelée la « ville du tabac » a été célèbre pour son tabac brun à priser. Le tabac a été introduit dans la région par le moine André Thevet qui l’a ramené du Brésil d’un de ses vouyages. Circulant de monastère en monastère, André Thevet arrive un jour au monastère de Clairac, où les premières plantations de tabac voient le jour en 1637. Devant le succès du tabac, les plantations se multiplient dans le Lot-et-Garonne, et essaiment dans tous les départements du Sud-Ouest. Le Lot-et-Garonne sera cependant pendant longtemps le premier producteur de tabacen France.
Une première manufacture royale des tabacs de Tonneins a été crée au XVIIIème siècle. Une seconde manufacture d’état a été construite sous le second empire. Même si elles sont désaffectées aujourd’hui, les façades massives des manufactures sont toujours visibles sur les quais de la Garonne.

Le Mas d’Agenais

La collégiale Saint-Vincent, construite au XIIème siècle, est un édifice religieux remarquable, classé aux monuments historiques. L’édifice renferme sous les absides de son architecture romane un tableau de Rembrandt, « Le Christ en Croix » ainsi que tout un matériel antique consacré à Saint Vincent (sarcophage, stèle funéraire, reliquaire et châsse).

Clairac

Le fondation de l’abbaye bénédictine remonte au VIIIème siècle, Pépin le Bref plus exactement. La légende dit qu’elle fût ainsi baptisée par Charlemagne « Clara Luce » en hommage à la lumière qui s’est attardée sur le champs de bataille après une victoire sur les maures. En 1604, le roi de France Henri IV ayant renoncé au protestantisme, fit don de l’abbaye de Clairac et de ses revenus ecclésiastiques à la basilique de Saint-Jean de Latran, propriété du Vatican. En reconnaissance de ce don, le pape a accordé au roi, puis à ses successeurs chefs d’État français, le titre de premier et unique chanoine honoraire de Saint Jean de Latran. Depuis la Révolution française, la vocation monastique de l’abbaye a disparu et les cessions successives n’ont pas permis de trouver une vocation pérenne au lieu.

Un patrimoine local de caractère

Au delà des éléments saillants du patrimoine historique, la région du val de Garonne pullule de ces témoignages d’un riche passé : ici une maison à colombage ou une maison à pans de bois (Clairac), là une halle au blé (Le Mas d’Agenais), un lavoir, une fontaine (comme la fontaine de la font d’Uzas à Meilhan sur Garonne) ou un puits. On peut encore admirer ça et là les points de contrôle construits par les anglais comme le château péager à Couthures sur Garonne,
Ce patrimoine riche est doublé de gens de qualité, passionnés par leur région, leur métier, leur vie. Au passant qui sait s’arrêter, se dévoileront les merveilles crées de mains d’homme : artisans d’art, producteurs locaux, fermiers, tous vous raconteront la vie des gens de Garonne.

Les activités culturelles

L’éclectisme culturel est de mise dans l’agglomération de communes du Val de Garonne et embrasse un large spectre de styles musicaux allant de l’art lyrique aux musiques urbaines en passant par le rock et la techno.

Le Festival Garorock

Garorock est un festival de musique pop, rock, électro et techno qui a vu le jour en 1997. Il a lieu le dernier week-end de juin et figure parmi les plus grands festivals musicaux français. Le festival a accueilli dans le passé des groupes comme Iggy Pop, Shaka Ponk ou encore The Offspring et des DJ comme David Guetta. L’édition 2019 de Garorock a réuni 160.000 festivaliers dans la plaine de la Fihole alors que la canicule sévissait. La programmation est variée mêlant têtes d’affiches installées (Ben Harper), artistes en vogue (Roméo Elvis) et petits nouveaux pour un public très jeune (15-30 ans).
L’organisation du festival est complètement assurée par des bénévoles locaux qui se retroussent les manches pour faire à chaque fois du festival une réussite. Le festival adopte une attitude responsable avec des services de restauration privilégiant les produits locaux, le tri des déchets etc. Coté logistique les transports sont facilités sur place par des services de parking et de navettes en bus gratuites à destination des festivaliers.

Le Festival « Nuits lyriques de Marmande »

Le festival « Les nuits lyriques de Marmande » est un concours international de chant lyrique qui a vu le jour en 1988. Le festival réunit chaque année fin août les amateurs d’art lyrique venus apprécier les futurs talents de la discipline. Accueillant des participants venus concourir du monde entier, le festival assoit peu à peu sa notoriété au travers d’une qualité artistique de plus en plus reconnue. La spécificité de la discipline réduit le public intéressé : seulement 1200 participants pour l’édition 2018, malgré une production décentralisée dans tout le marmandais.
Pour l’édition 2019, les festivaliers ont apprécié un opéra de prestige : « La Tosca » de Puccini. La direction du festival teste en 2019 une opération innovante en cherchant à inscrire l’art lyrique dans le quotidien des marmandais avec l’opération « Invite un artiste dans ta maison ». L’opération a pour objectif d’héberger un jeune artiste étranger chez un marmandais intéressé pour assister à la progression de son protégé au cours du festival.

Le Festival « Urbance »

Urbance est un festival de cultures urbaines qui a été créé en 2010 et qui se déroule chaque année fin octobre, début novembre. Expositions autour des cultures urbaines, spectacles de danse, démos de danse, tournois d’e-gaming, initiations aux sports urbains, graff, tatouages. Mais aussi des ateliers pour participer en tant qu’acteur et non plus comme simple spectateur.
Le festival mobilise plusieurs salles de spectacle et lieux d’exposition dans la ville, en complément du skatepark de la Fihole et des aires de plein air réservées pour l’occasion.

Activités sportives et de détente

Marmande Plage

Paris Plage, créée en 2002, à fait des émules jusque sur les bords de la Garonne. Marmande Plage a déplié ses premiers transats en 2011. Il s’agit d’une plage artificielle de sable aménagée sur les bords de la Garonne dans la plaine de la Fihole. Et contrairement à son homologue parisienne, Marmande Plage permet aux estivants de se baigner dans la Garonne. Qui plus est, la baignade est surveillée pendant la durée de l’opération « Marmande Plage », de début juillet à fin août. Des activités sportives et de détente sont proposées sur le site et alentours, et les aménagements ne manquent pas : restauration, douche, cabine de plage, toilettes.

Les activités sportives et de détente

La Garonne, le Lot et le canal Latéral de la Garonne sont le support d’une multitude d’activités sportives comme le Canoë-kayak ou les ballades en bateau. La pêche est possible tant sur les cours d’eau, le canal qu’au bord des huit lacs qui parsèment la zone. L’Aqua Fun Park de Clarens propose des activités familiales dans le cadre du parc aquatique du plan d’eau du lac de Clarens.
De nombreux circuits cyclo ont été balisés, qui permettent de découvrir la région à son rythme. Les circuits sont classés par niveau de pratique sportive et se répartissent sur tout le territoire. On peut venir sans vélo, de nombreux loueurs en proposent en location sur place.
Les circuits Terra Aventura proposent une découverte ludique de la région par le biais d’une chasse aux trésors. Une idée originale pour découvrir le patrimoine local au travers de la petite histoire, d’anecdotes et d’énigmes à résoudre. Pas moins de 6 parcours différents sont proposés gratuitement, autour de circuits d’une longueur approximative de 5hm, soit 2 heures.
Des promenades et randonnées équestres à partir de la ferme équestre de Saint-Sauveur de Meilhan complètent la panoplie des randonnées.
Une envie de prendre de la hauteur : la base ULM de Fourques sur Garonne vous accueille.
Enfin vous pourrez vous essayez au golf sur les mini-golfs de Castelnau-sur-Gupie ou de Marmande.